Ce document propose une interprétation synoptique de l’histoire de la littérature française. Elle présente auteurs, œuvres et phénomènes majeurs de la vie littéraire, du Moyen Âge au début du XXIe siècle, au fil des mouvements esthétiques et des genres littéraires.
Cette interprétation synoptique propose une sélection de noms, de titres, de dates et de notions. Ces repères n’imposent aucune hiérarchie absolue mais invitent aux associations d’idées et aux compléments d’information : par exemple, pour le Surréalisme seuls Breton et Aragon sont cités ; ils n’excluent évidemment ni Desnos ni Éluard, mais les suggèrent virtuellement.
La conception graphique de l’affiche reflète la spécificité du domaine littéraire, elle évite des classifications trop rigides et artificielles : par exemple, un siècle littéraire ne dure pas nécessairement cent ans et des contemporains n’appartiennent pas forcément à la même génération esthétique. L’affiche préfère donc évoquer la vie organique des formes esthétiques, la dynamique des questions du champ littéraire et la singularité des créateurs.
Mise en texte : Béatrice Nicolas, enseignante en Lettres au Lycée Ernest Renan de Saint-Brieuc et les étudiants de l’hypokhâgne 2019/2020 : Aesa Trubert, Agathe Bertin, Alice Rougier, Aline Gousset, Annaïs Carnielo, Chloé Le Mat, Claire Schal, Clara Gérard, Clara Le Pollès, Elsa Boulanger, Garance Hervé, Julie Müller, Justine Monnerie, Leïa Loquen, Léna Collen, Léna Leforestier, Lisa Thébault, Loucas Pellé, Louisa Garnier, Louise L’Hostis, Louise Le Borgne, Nina Denhard, Paol Borgnard, Pierre Blanès, Sarah Kergourlay, Sébastien Hel, Sophie Tassart, Thibault Le Borgne, Zoé Beloeil. Mise en image : Cécil Baboulène.
Avertissement
Les débats légitimes qui animent notre société ne sauraient égarer la question de la représentation des genres dans l’historiographie de la Peinture. Je souhaite préciser que les choix qui ont été fait sur la sélection des auteurs présentés ne sont pas des autrices.
En effet, Christian Babou a « synthétisé » cette sélection de peintres en 1980, certainement à l’attention de ses élèves, avec la tentative d’exprimer l’histoire de la peinture comme elle était transmise depuis longtemps. De fait, il était conforme avec l’historiographie de son temps et surtout des précédents. Ce document ne tente pas d’aménager l’histoire de l’art aux exigences actuelles car il se veut « photographie » d’une époque.
Appel
Il est question de réaliser une seconde édition sur le même thème qui pourrait se nommer « L’histoire des femmes peintres » ou « L’histoire de la peinture par les femmes » ou « L’histoire de la peinture féminine » ou « ??? » qui couvrirait le même espace/temps.
Si une autrice (ou un auteur), un collectif ou une institution désire étudier un travail de rédaction sur ce thème, je serai ravi de produire une image historiographique et de l’éditer au sein des éditions Entouca. À suivre.
Cécil Baboulène
